mardi 6 novembre 2007

Le New York Times inaugure sa page Facebook



Lancé la semaine dernière par Facebook dans le cadre de sa nouvelle offre publicitaire (Facebook Ads), Facebook Pages pourrait constituer, pour la presse en ligne, une passerelle idéale vers les réseaux sociaux.

Offrant la possibilité de créer une page dédiée à une marque ou une entreprise, ce nouvel espace a déjà permis au New York Times de fédérer plus de 1 700 "fans" utilisateurs de Facebook en quelques jours.

Aggrégation de liens d'articles, de photos commentées renvoyant vers le site, de vidéos et de commentaires de lecteurs, c'est aujourd'hui l'exemple d'intégration de contenus de presse sur une plateforme sociale le plus abouti.

La présence des éditeurs d'information sur Facebook, en tant que prescripteurs de leurs propres contenus, laisse présager de futures utilisations intéressantes particulièrement si elles ciblent de manière très détaillée une audience fortement qualifiée.

Car les éditeurs accèdent du même coup à des outils de data mining pointus qui permettent d'établir le profil précis de leurs lecteurs.

Créer une communauté de lecteurs en affinité avec la marque et réagissant à l'actualité grâce à tous les outils offert par les réseaux sociaux constitue un pari sur l'avenir.

Surtout à l'heure où Facebook s'avère être le phénomène majeur de ces prochains mois fédérant un public qui jusqu'ici semblait assez peu consommateur d'actualité sous sa forme plus traditionnelle .

Le New York Times prend déjà ce pari.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Je sens que je vais bientôt créer une nouvelle page sur Facebook ! Ce qui me surprend le plus sur le site, c'est le côté "sérieux" de la chose. Je n'ai jamais constaté de dérapages graves de mecs lourdingues envers de belles jeunes femmes par exemple, ou de pages trash, vulgos... alors que c'est très simple à faire. Non, sur Facebook, les gens prennent bien le temps de remplir leur petite page et de partir en quête d'amis du passé, du présent voire du futur...

Bref : pas de pas de sexe, pas de drogues, pas de rockn'roll... On s'ennuie un peu (vite) sur Facebook.