jeudi 3 décembre 2009

Comment Google peut aider les journaux

C'est la traduction mot pour mot du titre de la tribune accordée à Eric Schmidt, patron de Google, dans le Wall Street Journal. Ce n'est bien évidemment pas une question mais une affirmation. Il y fait l'apologie de son groupe et de son innovation, FastFlip, une sorte de Google News plus visuel...

Le big boss du moteur de recherche débute son article en se projetant en 2015, mobile à la main, sur lequel il lit les news de ses journaux et magazines, alliant rapidité et qualité d'impression (comme un vrai journal). Ce qui est avantageux, dit-il, c'est que l'ordinateur a mémorisé ses goûts, ses envies, ses habitudes et peut dès lors lui délivrer les informations qui l'intéressent, sans le polluer finalement de choses inutiles. En plus, s'il s'agit d'un article étranger, la traduction se fait automatiquement.

Eric Schmidt serait-il en train de nous livrer les clés d'un nouveau projet de Google... ?

Nous poursuivons la lecture car le futur est très proche finalement. Surtout lorsque le CEO commence à parler business model : parmi le flux de news, et hors abonnement mensuel, certains services sont payants et "sucent" - selon les propres termes de l'auteur - quelques cents par visionnage. Heureusement, la plupart sont gratuits, car payés par la pub (oui enfin nous sommes en 2015, les choses peuvent encore s'améliorer, ndlr).

La pub est bien entendu profilée à l'utilisateur, si bien que les annonceurs paient cher pour apparaître (rêvons un peu Eric...)

Eric Schmidt déplore aujourd'hui l'accès relativement lent à l'information, en notant que cela va plus vite de tourner les pages réelles du journal. Il se plaint également du manque de reconnaissance des sites, qui traitent ses utilisateurs comme des "étrangers". Pas faux, c'est d'ailleurs un peu pénible d'avoir à rentrer ses mots de passe à chaque session, surtout sur le WSJ (c'est du vécu ça !).

Et donc ? Et donc rien... Eric Schmidt fait l'état des lieux des problèmes de la presse aujourd'hui, à cause de la pub notamment. Il défend le business model de Google, critiqué de toutes parts, en disant qu'au contraire Google News renvoie vers des milliards de pages de journaux gratuitement, en leur faisant gagner de l'argent et fidélisant leur lectorat. Et sans retour de recettes ! Car c'est justement sur ce principe (ça et les droits d'auteur) que Goognews est attaqué : de faire des profits sur le dos des journaux.

Eric Schmidt affirme pourtant que l'essentiel des revenus de Google ne provient pas de la publicité affichée mais bien de la fonction même de la recherche...

Et puis finalement, il glisse doucement la solution : Fastflip. Un espèce de Google News mais plus visuel. Une application qui permet de visualiser et partager des news de journaux en ligne, de tous horizons. On peut trier l'info par sujet, par source ou par popularité. C'est cette fameuse aide qu'apporte Google aux journaux pour les accompagner dans l'ère numérique.


Bref, hormis les fleurs que lance Eric à son groupe, et si on lit entre les lignes, Google devrait être l'un des acteurs majeurs, sinon l'initiateur de la révolution des journaux pour la téléphonie mobile. D'ailleurs, l'application FastFlip ne vous rappelle rien dans le mode de navigation des pages ? Même pas un peu d'iPhone... ?

dimanche 29 novembre 2009

Le Parisien vu depuis l'espace

On ne s'en lasse pas...

mardi 20 octobre 2009

Le New York Times doit se séparer de cent rédacteurs

La baisse des revenus publicitaires continue de frapper la rédaction du quotidien américain qui doit se séparer de cent employés d'ici la fin de l'année, selon un plan proposé par la direction.

C'est le rédac' chef Bill Keller qui a annoncé the bad news dans une lettre.

Libre à eux désormais d'accepter le plan mais si tel n'était pas le cas, les licenciements seraient secs. Les employés du journal avaient déjà, cette année et l'année passée, accepté une réduction de salaire de 5%.

Cela n'aura pas suffi. Tout comme les 250 millions de dollars apportés par le milliardaire mexicain Carlos Slim, ou encore le crédit-bail contracté pour une partie de son siège de Manhattan qui a rapporté un peu de cash au groupe.

La semaine dernière, la compagnie avait renoncé à la vente du Boston Globe qui ne trouvait pas d'offre intéressante. Il faudra bien un jour que les pubs reviennent...

mardi 22 septembre 2009

Desirsdavenir.com : Ségolène Royal dépasse les frontières


Après avoir fait rire tout le paysage internet français la semaine dernière, le phénomène desirsdavenir.com touche à présent les médias d'outre-Manche (Merci à Martin Tissier pour avoir déniché cette vidéo).

Malheureusement, le site ayant été modifié en toute hâte, il n'est plus possible désormais d'accéder à l'ancienne page d'accueil (nous attendions avec beaucoup d'impatience le fond d'écran de l'antenne "Hérault").

Manifestement, si ce parfait plantage de communication en ligne fait pleurer de rire les anglais, il n'en est pas de même avec tout le monde :


lundi 17 août 2009

Libération : innovation ou révolution ?

Je viens de prendre connaissance par nos amis de What's next de la venue à Paris de Javier Errea, un designer-journaliste ô combien talentueux de la presse mondiale.

D'après What's next, les premières ébauches du nouveau Libé seraient... renversantes !

A noter que Le Figaro travaille également sur une nouvelle version pour la rentrée.

Visite de courtoisie ou de consulting ?

Financial Times, le journal qui ne veut pas être gratuit

Tel est le titre de l'article d'aujourd'hui du New York Times concernant le paiement des contenus journalistiques en ligne. Cette semaine, c'est le modèle du Financial Times qui est à l'honneur puisque le quotidien propose désormais les micro-paiements, en complément des formules d'abonnements.

En 2002, le Financial Times a commencé à faire payer son contenu en ligne. Il fut alors considéré comme "bizarre" nous dit John Ridding, directeur général du FT et "John Cusack" de la presse anglaise (la ressemblance est assez troublante). Maintenant que la publicité commence à se sortir du marasme, "il est devenu assez clair qu'elle seule ne va pas maintenir en ligne à elle seule des modèles d'affaires. Le journalisme de qualité doit être payé. "


Rupert Murdoch, le patron de News Corp., s'est de nouveau manifesté en relançant le débat sur le paiement de ses quotidiens en ligne. Lui qui, en 2008 lorsqu'il a racheté le Wall Street Journal, voulait les faire cesser. Aujourd'hui, il veut que ses sites d'informations soient tous payants!

Car le modèle du Financial Times - faire payer le contenu moins cher que sa valeur réelle - fonctionne bien. Il lui a permis d'engendrer des revenus qui ont été réinjectés dans l'acquisition de filets de dépêches qualifiées : Money-Media par exemple, un fournisseur de news pour les gestionnaires de fonds que les redevances des droits d'abonnement. Ou encore MandateWire la semaine dernière, un autre fournisseur sur la caisse de retraite d'entreprise.

Ce sont ces investissements qui permettent d'accroître la qualité des infos et donc d'acquérir de nouveaux utilisateurs. Autre exemple stratégique : une newsletter destinée aux investisseurs en Chine, China confidential, qui coûte 4138 dollars par an à l'abonné.

Devant cette réussite qui a commencé, rappelons-le, en 2002, c'est en toute logique que les autres s'y collent. Mais attention, le Financial Times, à l'instar du WSJ, est un quotidien économique et non généraliste, ce qui lui permet de proposer des services propres à la Finance, et donc à une clientèle qui ne craint pas d'investir dans un contenu qui lui servira quoi qu'il arrive...


Petite piqûre de rappel d'un bijou technologique online du Financial...

vendredi 14 août 2009

Bravo Les Echos !

Grégory et moi-même tenions à remercier et féliciter Les Echos pour leur excellente série de l'été consacrée à la crise de la Presse mondiale, un sujet qui, comme vous vous en doutez, nous tient à coeur.
Un grand bravo donc pour cette initiative et la qualité des reportages, tous plus intéressants les uns que les autres...


lundi 10 août 2009

La presse payante en ligne de Murdoch refait surface

Rupert Murdoch fait à nouveau couler beaucoup d'encre. Il prévoit en effet de faire payer les contenus de la presse en ligne, à commencer par le Sunday Time. Le Sunday est hébergé sur le Times et n'a pas encore de site propre. L'occasion faisant le larron, il se murmure qu'un site pourrait être mis en place à l'automne et qu'ainsi le projet "tout payant" pourrait débuter.



C'est une idée qui trotte dans la tête du magnat de la presse australien depuis un certain temps, comme nous l'avions déjà constaté au mois d'avril dernier. Qualifiée de "nouvelle lubie" par Le Monde, ce fantasme "murdochien" de la presse payante en ligne et de la disparition du print pourrait bien se réaliser un jour. Et alors, comme par le passé, on donnera raison au visionnaire australien.

Rappelons par ailleurs, comme le dit lui-même le patron de News Corp., que le Wall Street Journal, qu'il a racheté en 2008, est une formule payante sur le web et qu'elle fonctionne : "WSJ.com est le site d'informations payant le plus réussi au monde..."
Alors pourquoi pas les autres ?

Le Wall Street Journal étend son offre à l'Europe

Les internautes européens ont pu apprécier une nouvelle mouture du Wall Street Journal qui s'adresse désormais aux ressortissants de notre cher continent. Le site wsj.com a mis en place un onglet de news économiques purement dédié à l'Europe, avec bien sûr un petit message préventif et surtout le traditionnel encouragement à la souscription pour bénéficier de tous les avantages du nouveau site.


dimanche 2 août 2009

The Yomiuri newspapers fait sa pub

Voici une publicité du quotidien japonais Yomiuri assez drôle mettant en scène le ping pong, très à la mode dans les campagnes actuellement...

mardi 26 mai 2009

Nouveau design pour Newsweek.com

L'hebdomadaire américain a refondu son site. Pour l'occasion, les éditeurs ont fourni une sorte d'article-mode d'emploi dans lequel on retrouve le détail des modifications apportées à la nouvelle maquette. Tout a été conçu pour que les informations soient les plus complètes, diffusables et pérennes possible, et que le lecteur puisse interagir rapidement avec elles, en les twittant par exemple sur un module intitulé Your Take.



On notera la création du newsweekopedia, ou la possibilité de retrouver tous les articles et tous les commentaires d'un sujet donné depuis plusieurs décennies, afin d'enrichir l'information.
Enrichissement de l'information qui se fait aussi via le Newswire, conglomérat d'articles externes. Et bien d'autres fonctionnalités qui rendent le site plus interactifs et plus riche pour les internautes...

mercredi 13 mai 2009

Les problématiques des journaux en ligne

Les journaux en ligne, à l'image du papier, diffèrent par leur contenu et leur ligne éditoriale. Cependant, ils ont des problématiques communes que le designer interactif Benoît Drouillat a relevées dans un slideshow mettant en exergue diverses méthodes utilisées par les journaux en ligne pour répondre aux questions suivantes :

Comment éviter la surcharge informationnelle ?
Comment enrichir le traitement de l'information ?
Comment renouveler le traitement de l'actualité chaude ?
Comment fidéliser les internautes ?
Comment articuler version print et version web ?
Quelle place pour la blogosphère dans la presse en ligne ?
Comment faire participer les internautes ?
Comment adapter le journal à la mobilité ?

mardi 5 mai 2009

Le moteur WolframAlpha doit être popularisé en mai

Il s'intitule WolframAlpha. Si vous avez cliqué sur le lien précédent, il ne vous a pas échappé qu'il s'agit d'un moteur de recherche. Un moteur dont la webosphère parle depuis un moment et qui pourrait bien faire de l'ombre à Google ou Yahoo! de par sa spécificité.

Doit-on d'emblée en faire l'éloge et s'inquiéter pour Google (et yahoo), ou bien rester raisonnable et le considérer comme un support supplémentaire de recherche ? La question reste ouverte tant qu'il demeure réservé (sur inscription) à des développeurs, grands comptes ou partenaires éventuels...

L'ouverture en tout cas est prévue pour mai. On attend, on attend...


dimanche 3 mai 2009

Qui sont les cyber-journalistes ?

Voici une question pertinente qui fait l'objet d'un post sur le blog très intéressant de Florian Sauvageau, journaliste et avocat québecois.

Cet article a été rédigé par un autre journaliste, Benoît Michaud, à la veille du Congrès de la Fédération professionnelle des journalistes (4/12/08), que l'on aurait pu comparer à nos Etats généraux de la Presse si l'Etat français n'avait pas joué les entremetteurs et s'était abstenu d'intervenir dans les débats. Les journalistes québecois n'ont visiblement pas besoin d'être tenus par la main pour réfléchir à la situation de leur profession.



Bref, voici les éléments clés qui ressortent de cet article et que je me permets de reprendre ici-même :

" TYPOLOGIE DES JOURNALISTES QUI ABREUVENT INTERNET…

1) Le journaliste traditionnel copié-collé

Il livre sa marchandise pour le média traditionnel d’abord, même si Internet s’en servira.

Je le lis à travers les textes des journaux du matin repris par Canoe ou Cyberpresse. Je le retrouve aussi dans les textes d’agences de presse d’ici et d’ailleurs (en considérant les agences comme des sources traditionnelles).

En 2008, j’estime que ces bons vieux artisans se trouvent derrière 35% de l’information journalistique que je consomme sur Internet, les salles de rédaction traditionnelles étant plus peuplées que les nouvelles sections destinées aux petites équipes du web. Ils seront de moins en moins épargnés par la tendance des patrons à vouloir publier la nouvelle de plus en plus vite.

Depuis peu, cette compétition s’est installée entre les sites web des entreprises de presse qui, jusqu’à récemment, ne comparaient que leur journal du lendemain ou leurs grands bulletins à heure fixe.

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2) Le journaliste-rédacteur web

Plusieurs demeurent isolés du reste de la salle de rédaction, occupés à reformater inlassablement des textes et/ou à repiquer des segments audio et vidéo.

Ce sont ceux et celles dont Cyberpresse, Radio-Canada et LCN affichent rarement le nom.

Ils sont les auteurs de 30% de ma consommation de cyber-information. Ces journalistes de l’ombre devraient graduellement s’impliquer dans des tâches jusqu’à maintenant remplies par les « traditionnels » : maximiser l’usage du téléphone, se rendre sur le terrain, se consacrer à des enquêtes, etc.

Lorsqu’ils seront parfaitement fusionnés avec la première catégorie, ils représenteront environ 50% des cyber-journalistes dont je consulte les textes. Déjà, des salles traditionnelles et web se fusionnent, comme on l’a vu à La Presse / Cyberpresse. Chez Gesca, ce n’est que depuis cet automne que les exclusivités ne sont plus réservées au papier du lendemain matin.

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3) Le blogueur-vedette

C’est l’équivalent du columnist. Celui et celle dont les coups de gueule attirent l’attention et font réagir. Généralement associé à un grand média, il est plus influent que veulent bien le montrer certains palmarès de blogueurs qui ne tiennent compte que du nombre de liens entrants. Car ces blogueurs de premier rang sont moins enclins à diriger leurs lecteurs vers des références complémentaires sur le web, se privant ainsi des retours d’ascenseur.

Michel C. Auger et Chantal Hébert sont du nombre. Récemment, le légendaire Patrick Lagacé clavardait en direct avec sa camarade Michèle Ouimet pour réagir au débat des chefs québécois sur Cyberpresse, au fil des minutes d’empoigne entre les trois opposants.

Ces blogueurs sont derrière 20% de mes lectures en ligne. Leur importance est grandissante mais ils ne dépasseront probablement jamais les columnists et les chroniqueurs du papier. Même si Wired anticipe que la mode des blogues tire à sa fin, je prédis que les blogueurs-vedettes seront à l’origine de 25% des textes que je lirai sur le web en 2020. Un texte sur quatre viendra d’un Lagacé de ce monde.

À Radio-Canada, on les appelle les carnettiers et ils affichent une certaine retenue en raison des politiques journalistiques du diffuseur, favorisant l’impartialité.

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4) Le petit blogueur indépendant

Il s’agite strictement pour le web, souvent dans une niche trop spécialisée pour un journal papier. Ce journaliste adopte généralement la formule du blogue. Faute d’encadrement et de soutien, sa production peut manquer de constance et de moyens.

Ces carnets forment ce qu’on appelle « la longue traîne » des blogues de petite envergure qui marquent des points en s’adressant à une clientèle pointue.

Patrick White et Jean-Pierre Cloutier occupent cette catégorie. Malgré qu’ils soient seuls dans leur bulle virtuelle, ils sont respectés d’un lectorat qui traverse les frontières.

Ces Gaulois retiennent 10% de mon attention mais pourraient sûrement grimper à 20% dans une dizaine d’années, grâce à un engouement semblable à celui que créent les canaux spécialisés, les magazines spécialisés, etc. Les médias de niche. De plus, les probables mises à pied dans les grands médias inciteront quelques scribes à rebâtir leur univers et à se consacrer à un domaine spécifique…

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5) Le prolétaire multiplateforme

Rarement syndiqué, il peut travailler de très longues heures pour faire sa place au soleil, souvent en manipulant plusieurs instruments à la fois, du clavier à la caméra en passant par le micro. Souvent condamné à la réécriture des nouvelles, il fait partie de ceux qui alimentent les journaux gratuits.

Pour un jeune finissant en communication, c’est une belle école qui lui permet de se faire connaître plus largement que s’il était confiné à un média étudiant « d’autrefois » dont l’audience est plus restreinte. Le public devra cependant se montrer indulgent devant la qualité parfois réduite d’un reportage vidéo tourné sans encadrement, par exemple.

Les jeunes recrues du journal 24 Heures (web et papier) ainsi que les quelques artisans de Matinternet (Branchez-vous) font partie de cette tendance.

J’estime que 5% de ma cyber-consommation d’information repose entre leurs mains.

Ce chiffre devrait se maintenir dans les prochaines années car, malgré le succès de 24 Heures, d’autres organes comme Matinternet et Showbizz.net connaissent une période difficile depuis leur acquisition par Branchez-Vous.

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6) Le journaliste citoyen

Il s’improvise journaliste pour alimenter un blogue souvent partisan ou un site collaboratif comme CentPapiers… Il va rarement sur le terrain et ne tire généralement pas de revenu de ce hobby qui s’apparente parfois à l’action d’un pamphlétaire.

Les plus sérieux pourront éventuellement se hisser au rang de « blogueur indépendant » (ci-dessus). D’autres recevront un traitement royal des partis politiques en obtenant l’accréditation pour se mêler aux « vrais » journalistes dans la couverture de grands rassemblements et de campagnes électorales. Sont-ils ainsi récompensés pour leur allégeance avouée et leur propagande efficace?

Ce journalisme (ou pseudo-journalisme?), parfois pratiqué sans aucun souci d’objectivité et de respect des règles déontologiques, représente une fraction infime de mes lectures. La possibilité que s’y glissent des « spin doctors », des relationnistes et de sombres fumistes devrait continuer de me garder à distance de ces écrits.

Par contre, je vois en Wikipedia une réussite issue de la collégialité entre les internautes. Il m’arrive parfois même de cibler Wikipedia pour trouver une réponse. Toutefois, si c’est une nouvelle source prometteuse pour les journalistes (à utiliser avec prudence), ce n’est pas un produit journalistique en soi. "

jeudi 30 avril 2009

Un beau livre pour la liberté de la presse


C'est ce qu'on appelle un beau livre. Un livre beau du point de vue artistique. Un livre beau pour le message qu'il délivre. Les éditions Reporters Sans Frontières publient dès aujourd'hui un livre du photographe anglais Don McCullin pour la liberté de la presse.

Le Point a tiré le portrait de ce photojournaliste hors pair que vous pouvez découvrir ici.

mercredi 29 avril 2009

Time.com confronté au hacking

A la publication de son troisième sondage annuel sur les 100 personnalités les plus influentes dans le monde, le Time Magazine en ligne a été confronté à un classement très étrange après le vote des Internautes.

Alors que Barack Obama devait logiquement se retrouver en première position, c'est un certain moot qui s'est vu attribué la première place, avec près de 17 millions de vote et un rating moyen de 90 % pour chaque. De plus, les premières lettres de chaque nom forment la formule suivante :
"Marblecake, also the game", ce qui ne fait que renforcer l'hypothèse - non avérée officiellement - du piratage.

A l'origine de ce piratage, moot lui-même...


Time Magazine donne des éléments de réponse sans pour autant entrer dans le vif du sujet, sans condamner fermement même, comme si finalement le doute sur le hacking de moot avait disparu pour laisser place à une certitude. Le directeur éditorial Josh Tyrangiel ne dit-il pas lui-même : "moot n'est pas moins déméritant que certains gagnants du titre tels que le designer Nintendo Shigeru Miyamoto (2007) ou la popstar koréenne Rain (2006)..."

Pour d'autres observateurs, tel Paul Lamere, il n'y a aucun doute sur le hacking. Il en donne même toutes les ficelles sur son blog, n'hésitant pas à condamner la vigilance de l'équipe web pour finalement retourner sa verve contre le système lui-même.

Il y explique en détail la technique employée par le supposé hacker Moot, alias Christopher Poole, un jeune étudiant de 21 ans fondateur du site 4chan.org, qui nie toute responsabilité dans le fait que des internautes aient voté massivement pour lui. Et qui nie surtout les différentes tentatives de hack qui ont précédé celui qui a réussi. L'affaire semble close.

Pour Wired, il s'agit du groupe de hackers Anonymous, dont le leader serait également moot, et connu pour avoir piraté le compte mail de Sarah Paline...

Au terme de cette anecdote, il ressort que les sites d'actualité en ligne ne sont pas à l'abri de ce genre d'incident qui n'a pour but que de divertir les communautés de hackers et animer des blogs comme le nôtre.

Rupert Murdoch : "les journaux ont un bel avenir"

Le Rapport mondial 2009 des Innovations dans les journaux a paru lundi 27 avril pour la World Association of Newspapers. L'empereur des médias Rupert Murdoch, qui en a écrit la préface, livre quelques analyses sur la mauvaise passe de la presse, et la relation entre éditeurs et lecteurs.

Pour l'actionnaire majoritaire de News Corp., tout est une question de confiance que développent les journaux avec leurs lecteurs, et ce quelle que soit l'information délivrée et quel que soit le support.

Le véritable ennemi de la presse, dit-il, n'est pas "la concurrence des nouvelles technologies mais cette complaisance parmi les personnes qui ont bénéficié de monopoles
dans l'industrie, et qui se battent aujourd'hui pour un public qu'ils ont pris pour acquis."



Quel est le véritable enjeu de ce rapport 2009, si ce n'est qu'il paraît à une période où le Boston Globe et d'autres journaux historiques sont en train de disparaître les uns après les autres ? Murdoch donne en partie la réponse : "Ce rapport annuel montre avec force comment les journaux du monde entier sont réinventés dans l'ère du numérique. Je pense que les journaux ont un bel avenir."

Voilà des paroles optimistes qui font du bien aux oreilles.

En effet, le rapport examine les principales innovations et les développements dans l'industrie mondiale de la presse. Cette 11e édition se concentre sur :

-- Nouveaux modèles de publicité - comment passer d'une publicité linéaire à modulaire, et le changement des mentalités internes pour vendre des audiences plutôt que de l'espace seul.

-- Contenu mobile et publicité - la puissance de la téléphonie mobile et la façon dont l'information mobile pourrait être la clé du développement de nouvelles sources de revenus.

-- Blogging - comment tirer le contenu des blogs et générer de nouveaux publics pour votre journal.

-- Médias sociaux - la puissance du micro-blogging à générer du trafic et la fidélité à votre nouvelle activité. Comment l'intégrer dans votre quotidien de manière efficace en planifiant des horaires.

-- Nouvelles techniques de la narration, etc...

Le rapport est disponible ici en français. Le problème, c'est son prix : 100 euros en version papier, 75 euros en version PDF imprimable.



Sources : WAN et innovationsinnewspapers.com

Un nouveau "Monde" en Amérique du Sud

Il faudrait être fou pour créer un nouveau quotidien en ce moment. Mais la crise de la presse semble épargner certains groupes qui continuent d'investir parce qu'ils ont apparemment les moyens de se le permettre, tout simplement.
C'est le cas de l'éditeur vénézuelien Cadena Capriles (Ultimas Noticias et Lider), qui a fait paraître lundi le premier numéro d'un quotidien économique : El Mundo.



Il est possible de lire l'intégralité du journal en format numérique sur le site Internet. Cet "accès courtois" est valable 30 jours...
Au vu des trois premières unes, il semblerait que le journal ait opté pour une photo quotidiennement renouvelée en manchette, et un dessin légèrement caricatural dans le ventre ou en pied de page. Le rendu est agréable, moderne et sans excès, grâce au travail de la graphiste Carmen V. Riera, qui a opéré également pour d'autres titres du groupe.



/EDIT/

Le 1er avril, El Universal, un autre quotidien de Caracas, fêtait ses 100 ans. J'avais oublié de souligner cet anniversaire. C'est chose faite... F
eliz cumpleaños !







lundi 27 avril 2009

Le groupe New York Times se veut rassurant

Pas d'alarmisme du côté du quotidien américain outre-atlantique. Lors de la 113e assemblée annuelle de la NYT Co, le président Arthur Sulzberger Jr. a tenu un discours qui se voulait rassurant sur la qualité de ses contenus, mais incertain sur une éventuelle nouvelle stratégie financière du site web, et sur l'avenir du Boston Globe.



"Nous continuons de mener une réflexion profonde et difficile sur différents modèles de souscription, d'achat et de micro-paiement", a déclaré le président. "Nous aurons plus à dire sur ce sujet à une date ultérieure."

La question de ces nouveaux revenus est une piste de réflexion mais elle ne semble pas si accessoire puisque une étude a été menée par le groupe sur 30 business models afin d'observer les plus rentables d'entre eux. Le président a quand même souligné que le modèle publicitaire utilisé sur NYTimes.com "a généré plus de revenus que la grande majorité des autres organisations, y compris certaines qui sont beaucoup plus grandes que notre site."

Il faut dire aussi que les moyens ont été mis depuis plusieurs années pour obtenir ce résultat... tant sur le plan financier que journalistique, le titre se dotant de plumes confirmées. La semaine dernière, le NYT a encore obtenu plusieurs prix Pulitzer, portant à 101 le nombre total de cette prestigieuse récompense.

L'avenir du Boston Globe en suspens

Investisseurs et médias cherchaient des réponses sur l'avenir du Times et de son Boston Globe, qui a menacé de fermer si le quotidien ne peut pas obtenir de concessions de la part de son syndicat. En vain. Rappelons que le groupe a déjà, entre autres, mis à pied des employés, baissé les rémunérations de près de 5 pour cent, restructuré ses régimes d'avantages sociaux et fermé des divisions...



Sulzberger Jr. et la directrice Janet Robinson ont refusé de dire ce qu'ils feront avec le Globe, mais M. Sulzberger s'est dit très soucieux de la situation du titre racheté un peu plus d'un milliard de dollars, en 1993.


Sources : NYT et Mediaweek

vendredi 10 avril 2009

L'Equipe fête son 20 000e numéro


C'est en ce vendredi 10 avril que le premier quotidien sportif français fête son 20 000e numéro.
Pour l'occasion, le rédacteur en chef du jour Jean-Claude Killy était entouré de 18 champions qui ont participé à la préparation ce numéro collector, qui retrace les plus grandes victoires depuis 1946.
Les Unes ont été projetées jeudi soir sur les façades de la BNF de 20h30 à 1h00 du matin et l'opération sera renouvelée ce soir. De même, l'Equipe TV diffuse quelques Unes qui ont marqué l'histoire mondiale du sport. L'occasion de souligner que l'on n'a plus l'habitude de voir de la couleur dans nos quotidiens...




Pour partager l'événement avec ses lecteurs, l'Equipe propose un concours en ligne qui permettra au gagnant de recevoir les 20 000 prochains numéros.
Hormis ce concours, le site Internet n'a pas subi de transformation majeure. Une autre page d'accueil eut été plus appréciée pour fêter ce numéro particulier, surtout en cette période si... particulière pour la presse.

jeudi 9 avril 2009

Quotidien régional cherche repreneur

Le Courrier Picard, qui était détenu par ses salariés-coopérateurs depuis 1944, n'aura pas résisté à la crise. On demandait notamment à chacun d'eux 20 000 euros pour recapitaliser l'entreprise et garder ainsi le statut de Scop sans garantie de sauvetage. Le vote des 179 salariés a tranché lundi : 5 voix pour et 146 contre.

La Voix du Nord (groupe Rossel) serait un logique potentiel repreneur puisque avec Groupama et le Crédit Agricole de la Somme, ils détiennent 45 % du capital à travers la holding Nordpicom...

Le titre est né le 16 octobre 1944 de la fusion de deux journaux,
Picardie nouvelle et l’Echo de la Somme.






STMG au bord de la faillite

Le 8 décembre dernier, le Chicago Tribune invoquait le Chapter 11 bankruptcy protection pour renflouer ses 13 milliards de dollars de dettes, qui permet à un n'importe quel groupe américain de se protéger provisoirement de la banqueroute grâce - en général - à un partenariat avec une autre société. Est alors mis en place un plan de restructuration pour sauver l'entreprise.



C'est au tour du groupe STMG de se tourner vers les tribunaux de commerce américains pour se sortir de l'impasse. Le groupe de presse, qui possède le Chicago Sun-Times, perd 5 millions de dollars par mois. "Au cours des derniers mois, l'entreprise a pris plusieurs mesures pour réduire les coûts et renforcer notre organisation», déclare le directeur intérimaire Jeremy L. Halbreich. "Toutefois, la baisse significative de l'impression de publicité qui a touché les journaux à travers le pays a eu à de graves conséquences sur nous."

En plus du Chicago Sun-Times, STMG publie d'autres quotidiens de l'Illinois : le SouthtownStar à Tinley Park, le Beacon News à Aurora, Courier-News à Elgin, Herald News à Joliet, Lake County News-Sun à Waukegan, et le dominical Naperville. Il publie également le quotidien Post-Tribune de Merrillville, Ind, et les hebdomadaires publiés par Pioneer Press et Fox Valley Publications.

Source : Mediaweek

jeudi 2 avril 2009

Poisson d'avril : dans la presse et ailleurs sur le web

Malgré la morosité ambiante, crise oblige, le 1er avril est toujours l'occasion de se détendre un peu, dans la vraie vie et sur le Net.

Voici quelques perles relevées par Nouvelobs.com et récoltées par Eric (PresseCitron.net) via son Twitter. Ou encore chez Fred...

On notera que le Guardian renonce au papier pour ne publier que sur Twitter...

Paris Match lance e-Match

Le 26 mars dernier, le site de l'hebdo français présentait en avant-première, en même temps que le numéro anniversaire de ses 60 ans, son premier numéro en version numérique : e-Match.

E-Match n'est que le prolongement du magazine papier. Il se feuillette à l'écran mais démultiplie les articles en proposant des liens externes. Le vrai lancement se fera au mois de septembre et sera vendu au numéro ou à l'abonnement.



A noter qu'en ce moment, pour le 60e anniversaire, le site propose une vidéo issue de l'Institut national de l'audiovisuel (Ina) qui choisit pour angle ce qui a fait la réputation de Match depuis un demi-siècle : ses photos de Une.

"Le poids des mots, le choc des photos"... Traduisez : des reportages forts illustrés de manière tout aussi explosive.
Je me souviens notamment d'un reportage sur Haiti dans lequel on voyait un tonton makout décapiter un jeune paysan. Match avait alors repris le mode rafale du photographe pour illustrer les violences faites au peuple. Des images qui ont certainement marqué à vie des milliers de lecteurs.


A lire aussi cet article du Monde.

mardi 17 mars 2009

Dernière édition papier du Seattle Post-Intelligencer

Après le Rocky Mountain News de Denver dont nous parlions précédemment, c'est au tour d'un quotidien de Seattle de connaître ses dernière heures, à l'imprimerie du moins. Car à l'instar de nombreux autres journaux, le site web prend la relève.



Seattlepi.com communiquait ce matin, sous la plume de ses reporters Dan Richman et Andrea James, la volonté de son propriétaire The Hearst Corp. de maintenir l'édition web et de ne se consacrer qu'à celle-ci. Le PDG Frank Bennack Jr. a donné le ton : "Notre but désormais est de faire de Seattlepi.com le premier site d'information de la région."
De la tristesse mais pas de catastrophisme de la part de Bennack qui souligne la nécessité d'innover et d'expérimenter de nouvelles technologies dans l'industrie de la presse.

En attendant, Seattle n'a plus qu'un seul quotidien vendu dans ses rues, The Seattle Times, qui "rendait hommage" aujourd'hui à son plus ancien et principal concurrent.

dimanche 1 mars 2009

Crise de la presse : nouvelle victime au Colorado

Le plus ancien journal du Colorado, le Rocky Mountain News, a édité son dernier numéro vendredi dernier. Il reste néanmoins présent sur le web, où une vidéo illustre la fin du journal papier dans un documentaire comme seuls les Américains savent les faire.


Final Edition from Matthew Roberts on Vimeo.

lundi 23 février 2009

L'avenir de la presse est ici, sur Internet

On ne va pas tourner autour du pot continuellement et se mettre des oeillères sur le futur de la presse en France. Les annonceurs, comme le soulignait cet article du Monde il y a encore trois jours, font plier le prix des espaces publicitaires et ce depuis un an déjà. Ce qui est nouveau en revanche c'est que le phénomène ne concerne plus seulement la presse papier et magazine mais l'ensemble des médias jusqu'aux annonceurs eux-mêmes ! C'est le serpent qui se mord la queue et la migration totale des médias sur le web est inévitable, surtout si l'on parle de presse écrite.

En effet, pour appuyer cette prédiction, le président Sarkozy annonce la création d'un nouveau statut, celui d'éditeur de presse en ligne. En réalité ce genre de poste existe depuis la fin des années 1990 mais il aura fallu attendre 10 ans avant que le travail des e-journalistes soit considéré comme... un vrai travail. Car je pourrais vous en dire long sur la considération des journalistes-papier à l'égard des journalistes-web et les guéguerres entre les rédactions.

Bref, je lis ici et que la presse pourrait devenir une agrégation de blogs. Je vais essayer de traduire cela avec des mots simples : les journalistes (de presse écrite notamment) qui ont été limogés ces trois dernières années se sont réfugiés vers le web en créant des blogs ; et à l'inverse, les blogueurs de longue date deviennent soudainement des journalistes incontournables sur fond de légitimité temporelle.

J'ai bien peur que ces derniers ne fassent l'amalgame entre journalisme et bloging. Parler des médias et de la presse ne fait pas de soi un journaliste. C'est un vrai métier qui s'apprend dans des écoles ou sur le terrain. Après, que des journalistes deviennent ces fameux éditeurs de presse en ligne, c'est une autre histoire. Et celle-ci en revanche est bien légitime.

mardi 3 février 2009

600 millions pour la presse sur trois ans

La décision a été rendue publique depuis un certain temps déjà mais il fallait prendre le temps d'analyser les différentes réactions dans la presse et sur les blogs spécialisés. Il en ressort un sentiment global : "Mouai..."

Rappelons les principaux points de ces 600 millions d'euros répartis sur trois ans :

- Création d'un statut d'éditeur de presse en ligne
- Révision des droits d'auteur
- Développement du mécenat
- Abonnement gratuit aux jeunes de 18 ans du quotidien de leur choix pendant un an
- Modernisation du secteur de l'imprimerie
- Aide au développement du portage
- Baisse des cotisations sociales des distributeurs
- Annulation (cette année seulement) de la hausse des tarifs postaux pour la presse

Pour l'instant ces mesures constituent un livre vert - voire rouge au vu de l'urgence évoquée - et l'on attend les premières applications concrètes avec impatience.

Quoi qu'il en soit, elles se dérouleront sur une période de 3 ans et il n'en demeure pas moins quelques questions sur l'avenir de tous les intervenants sur la chaîne de la presse. Car parmi les mesures, on oublie de parler des licenciements effectués depuis 3 ans et qui se poursuivent, de tous ces journalistes qui galèrent de pige en pige pour vivre décemment. Donc assurer l'avenir de la presse, oui... mais sauvons d'abord ceux qui la font !

samedi 17 janvier 2009

Google News : numériser les archives de la presse

Dans un entretien paru sur lemonde.fr, le patron de Google News Josh Cohen a indiqué que son groupe souhaite numériser les archives de la presse et les rendre accessibles au public.
Sachant que pour de nombreux journaux il s'agit d'un petit apport financier peu négligeable en période de crise, cela risque de nécessiter des accords entre Google et les principaux groupes de presse français.


lundi 12 janvier 2009

Les conversations du New York Times

Le célèbre quotidien outre-Atlantique dont nous parlons fréquemment puisque très novateur dans son domaine poursuit sa mise en place de fonctionnalités web. Il propose désormais un site destiné à des célébrités triées sur le volet qui ont accepté de s'exprimer via la sacro-sainte vidéo. Acteurs, journalistes, grands sportifs, grands cuisiniers, couturiers, etc... parlent d'eux, de leur vie et surtout du NYT en toute "simplicité"...



Beaucoup de visages ne vous diront rien "because we're not americans dude !" mais en faisant quelques petites recherches rapides, vous vous apercevrez que pour eux ce sont de vraies stars.
Un coût coup marketing - puisque grandement inutile - assez bien réalisé il faut l'avouer.

jeudi 8 janvier 2009

Le PDG de Google veut aider la presse

Plusieurs groupes de presse internationaux mettent la clef sous la porte devant la terrible concurrence de Google News sur Internet. Eric Schmidt, actuel pdg de Google, en a bien conscience et part d'un bon sentiment : il faut aider la presse à survivre, comme il le souligne dans une interview accordée à Adam Lashinsky (CNNmoney.com).



Le fait est que Google monétise ses activités, et notamment l'échange d'informations entre sites Internet, blogs, etc... Chose que ne peuvent pas faire les médias online puisqu'ils ne font que fournir du contenu tout en vendant de l'espace pub. Mais ce même espace pub sur le web a du mal à se vendre et c'est la crise que connaissent actuellement tous les groupes de presse traditionnels qui ont décidé de se diversifier sur le web.

Néanmoins, Google détiendrait sûrement peut-être la solution à ce problème... Et il ne s'agit pas de racheter les groupes en question, même si Google en a les moyens.