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jeudi 3 décembre 2009

Comment Google peut aider les journaux

C'est la traduction mot pour mot du titre de la tribune accordée à Eric Schmidt, patron de Google, dans le Wall Street Journal. Ce n'est bien évidemment pas une question mais une affirmation. Il y fait l'apologie de son groupe et de son innovation, FastFlip, une sorte de Google News plus visuel...

Le big boss du moteur de recherche débute son article en se projetant en 2015, mobile à la main, sur lequel il lit les news de ses journaux et magazines, alliant rapidité et qualité d'impression (comme un vrai journal). Ce qui est avantageux, dit-il, c'est que l'ordinateur a mémorisé ses goûts, ses envies, ses habitudes et peut dès lors lui délivrer les informations qui l'intéressent, sans le polluer finalement de choses inutiles. En plus, s'il s'agit d'un article étranger, la traduction se fait automatiquement.

Eric Schmidt serait-il en train de nous livrer les clés d'un nouveau projet de Google... ?

Nous poursuivons la lecture car le futur est très proche finalement. Surtout lorsque le CEO commence à parler business model : parmi le flux de news, et hors abonnement mensuel, certains services sont payants et "sucent" - selon les propres termes de l'auteur - quelques cents par visionnage. Heureusement, la plupart sont gratuits, car payés par la pub (oui enfin nous sommes en 2015, les choses peuvent encore s'améliorer, ndlr).

La pub est bien entendu profilée à l'utilisateur, si bien que les annonceurs paient cher pour apparaître (rêvons un peu Eric...)

Eric Schmidt déplore aujourd'hui l'accès relativement lent à l'information, en notant que cela va plus vite de tourner les pages réelles du journal. Il se plaint également du manque de reconnaissance des sites, qui traitent ses utilisateurs comme des "étrangers". Pas faux, c'est d'ailleurs un peu pénible d'avoir à rentrer ses mots de passe à chaque session, surtout sur le WSJ (c'est du vécu ça !).

Et donc ? Et donc rien... Eric Schmidt fait l'état des lieux des problèmes de la presse aujourd'hui, à cause de la pub notamment. Il défend le business model de Google, critiqué de toutes parts, en disant qu'au contraire Google News renvoie vers des milliards de pages de journaux gratuitement, en leur faisant gagner de l'argent et fidélisant leur lectorat. Et sans retour de recettes ! Car c'est justement sur ce principe (ça et les droits d'auteur) que Goognews est attaqué : de faire des profits sur le dos des journaux.

Eric Schmidt affirme pourtant que l'essentiel des revenus de Google ne provient pas de la publicité affichée mais bien de la fonction même de la recherche...

Et puis finalement, il glisse doucement la solution : Fastflip. Un espèce de Google News mais plus visuel. Une application qui permet de visualiser et partager des news de journaux en ligne, de tous horizons. On peut trier l'info par sujet, par source ou par popularité. C'est cette fameuse aide qu'apporte Google aux journaux pour les accompagner dans l'ère numérique.


Bref, hormis les fleurs que lance Eric à son groupe, et si on lit entre les lignes, Google devrait être l'un des acteurs majeurs, sinon l'initiateur de la révolution des journaux pour la téléphonie mobile. D'ailleurs, l'application FastFlip ne vous rappelle rien dans le mode de navigation des pages ? Même pas un peu d'iPhone... ?

mardi 5 mai 2009

Le moteur WolframAlpha doit être popularisé en mai

Il s'intitule WolframAlpha. Si vous avez cliqué sur le lien précédent, il ne vous a pas échappé qu'il s'agit d'un moteur de recherche. Un moteur dont la webosphère parle depuis un moment et qui pourrait bien faire de l'ombre à Google ou Yahoo! de par sa spécificité.

Doit-on d'emblée en faire l'éloge et s'inquiéter pour Google (et yahoo), ou bien rester raisonnable et le considérer comme un support supplémentaire de recherche ? La question reste ouverte tant qu'il demeure réservé (sur inscription) à des développeurs, grands comptes ou partenaires éventuels...

L'ouverture en tout cas est prévue pour mai. On attend, on attend...


jeudi 8 janvier 2009

Le PDG de Google veut aider la presse

Plusieurs groupes de presse internationaux mettent la clef sous la porte devant la terrible concurrence de Google News sur Internet. Eric Schmidt, actuel pdg de Google, en a bien conscience et part d'un bon sentiment : il faut aider la presse à survivre, comme il le souligne dans une interview accordée à Adam Lashinsky (CNNmoney.com).



Le fait est que Google monétise ses activités, et notamment l'échange d'informations entre sites Internet, blogs, etc... Chose que ne peuvent pas faire les médias online puisqu'ils ne font que fournir du contenu tout en vendant de l'espace pub. Mais ce même espace pub sur le web a du mal à se vendre et c'est la crise que connaissent actuellement tous les groupes de presse traditionnels qui ont décidé de se diversifier sur le web.

Néanmoins, Google détiendrait sûrement peut-être la solution à ce problème... Et il ne s'agit pas de racheter les groupes en question, même si Google en a les moyens.

lundi 8 décembre 2008

Lively, l'échec de Google

Après la fermeture en 2006 de Google Answers, son service payant de questions-réponses, c'est au tour de Lively, site communautaire dont la fonction principale basée sur GoogleTalk est de chater avec des amis dans des rooms cartoonisées et personnalisables, de connaître son shutdown.
La nouvelle a suscité sur les forums quelques réactions d'utilisateurs qui avaient pris l'habitude d'utiliser le site.

La raison ? « Cela n'a pas été une décision facile. Mais nous voulons donner la priorité à nos ressources et les concentrer sur notre coeur de métier, la recherche, les publicités et les applications business », explique l'équipe de Lively sur son blog, sans donner plus d'explications.



La raison principale est une audience médiocre : moins de 100 000 visiteurs uniques en octobre. Pour un service Google gratuit, c'est un chiffre choquant (au moment même où j'écris ces lignes, ce 9 décembre à 13h04, seulement 9 rooms ont été crées depuis 0h00...).

Plus choquant encore, il est impossible de télécharger la plateforme sur osX. Lively requiert obligatoirement Vista ou XP, ce qui laisse libre cours à notre imagination. Imaginer par exemple que Lively aurait été "sponsorisé" par Windows de façon à ce que les utilisateurs de Mac, étant frustrés de ne pas pouvoir s'enregistrer sur ce qui devait être la plus grande plateforme chat du monde, soient contraints de s'acheter un PC.


Ce n'est qu'un fantasme une supposition et quoi qu'il arrive, Google reste notre Dieu à tous...