vendredi 28 novembre 2008

Quand newspapers rime avec dollars...

Deux des principaux baromètres de la presse américaine, l'American Press Institute et la Newspaper Association of America encensent d'une même voix les journaux comme véritables générateurs de revenus publicitaires, qu'ils concernent le web ou le papier. Ce phénomène semble sonner comme une évidence outre-Atlantique alors que les médias en France ont du mal à se sortir de la crise. Pourquoi ? La réponse est peut-être cachée dans les deux rapports publiés par l'API et la NAA...


En premier lieu, le rapport de l'American Press Institute intitulé "Making the leap beyond newspaper companies" basé sur 31 cas d'écoles analysés à la loupe cette année et qui est une source d'informations précieuse pour qui souhaite mettre en place un concept web basé sur les trends.



A titre d'exemple, un site Internet dédié aux mamans dont les enfants sont en école maternelle ou primaire donne toutes les ficelles pour devenir être une "good mum".
Ainsi, sous couvert d'articles préventifs, éducatifs, psychologiques, etc... l'advertising va bon train. Et en cette sainte période de Noël, les principaux articles concernent évidemment... les jouets.


"Why Newspapers ? They add value for advertisers"
est le titre question-réponse du rapport 2008 de la NAA basé sur des analyses de tendances fournies par les annonceurs ou les journaux eux-mêmes. Ce rapport concerne essentiellement la partie "papier". L'introduction de ce dernier est irréfutable : "Les clients comptent sur un vaste menu de sources médias pour les aider dans leur vie quotidienne. Cela incite les annonceurs à sélectionner les médias les plus "appétissants" afin d'atteindre leur clientèle."
Jusque là rien de nouveau si ce n'est que, en page 11, on s'aperçoit que l'objet des visites des journaux en ligne concerne en partie les annonceurs. C'est à dire que la publicité devient une motivation de visite quasi identique avec celle des news nationales ! Fascinant, non ?



En outre, ces visites sont effectuées essentiellement par un type de clients particulier : jeunes, diplômés et influents.

Ce n'est pas ce qui manque non plus, en France, des jeunes diplômés influents. A cette différence près que la culture et surtout la pratique du web divergent d'un pays à l'autre même si l'écart se réduit au fil des années.

Certains se complaisent à affirmer que les Français auront toujours dix ans de retard technologique sur les Américains.
Non par manque d'idées novatrices mais par manque de moyens dans un contexte économique maussade. Enfin force est de constater que l'étiolement des rapports médias/annonceurs n'est pas prêt de cesser.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

can u leave ur phone number to me???

Anonyme a dit…

On this point, I feel you should be described in greater detail, I think it is that we need!